La maison de la botanique Ecomusée du Noyer

La maison de la botanique est gérée comme d’autres musées par la Communauté de Commune du Champsaur.
Cette maison a été voulue par la municipalité du Noyer et le regretté Président Jean-Yves Dusserre a impulsé un développement durable pour l’ensemble des musées du Champsaur.
Notre Association à l’origine de cette action d’animation a tenu à ce que les concepts, définitions, pratiques fassent que cette maison soit un véritable éco-musée dans le sens ou à partir de nos études et réflexions, il s’ensuit une action véritable sur le terrain; ainsi le musée complété par le jardin, complété également par le sentier Dominique Villars, ce triptyque est la base de notre action, nous proposons des études sur le terrain, la création de nouveau sentier comme celui qui part du Col du Noyer, et s’élève vers le Tournel pour revenir par le Col de Saume.
De l’idée il y la plupart du temps une pratique et une expérimentation concrète.
C’est pour cela que nous tenons au terme d’écomusée.
Le musée a été très bien agencé dans ce sens : outre les expositions estivales initiées et d’autres activités par la Com Com, il y a d’autres pistes qui méritent d’être explorées, l’herbier d’ Edouard Chas composé de 68 espèces. La Com Com a mis en place un réseau vidéo qui initie le public sur la flore, la faune et la vie de Dominique Villars. Nous retrouvons Dominique Villars dans le cadre d’un herbier reconstitué avec des explications claires.
Cet ensemble mérite d’être vu, pratiqué et devrait inciter le public à retrouver sur le terrain ce qu’ils ont observé au musée.

Les trésors du Musée

La reine des prés.
Cette plante est encore utilisée de nos jours par la médecine. Elle soigne les douleurs, rhumatismes, irritation de la vessie et l’acide urique. 

Le médecin Dominique Villars utilisait l’hysope pour soigner les bronches et faciliter la digestion.

L’hépatique noble utilisée contre les infections.

Le pissenlit officinal permettait de lutter contre les obstructions intestinales et les crampes …

On trouvera également les plantes les plus toxiques telle la jusquiame noire qui est un poison.

L’aconit tue-loup dont la racine est mortelle.

Le panicaut des alpes ou le chardon bleu, pour le plaisir des yeux, plante protégée.

Le sabot de Vénus, plante protégée. Place à l’imaginaire …

Le linaire des Alpes, il protège les enfants « contre le mauvais sort ».

La gentiane à feuilles étroites particulièrement abondante au Col du Noyer et dans le Dévoluy.

On trouvera de nombreuses autres espèces reconstituées et très belles : lys martagon, la campanule alpestre, la silène acaule, les joubarbes, le sorbier aux oiseaux… Tout ce qu’il faut pour aller sur le terrain identifier et photographier ou dessiner.